“La réouverture des librairies est un feuilleton à épisodes”
C’est ce qu’écrit Véronique Richebois dans Les Echos ce 17 avril…
Et effectivement nous sommes aujourd’hui, comme beaucoup de nos confrères, un peu déconcertés, nous demandant si nous en avons loupé un!
Nos portes vous sont closes depuis le 16 mars, sur décision du décret qui encadre tout, y compris vos déplacements depuis un long mois. Ce 13 avril, le Président de la République a annoncé que ce confinement serait prolongé jusqu’au 11 mai.
Aux lectrices et lecteurs qui nous ont demandé si nous maintenions une activité commerciale hors les murs, nous avons répondu que non. Comme la très grande majorité des librairies indépendantes nous avons pris très au sérieux l’injonction nationale de nos responsables politiques de rester chez nous pour préserver la santé publique, la nôtre, la vôtre.
Tous les envois de la part des groupements de libraires indépendants étaient suspendus pour ces mêmes raisons… Nous ne pouvons plus recevoir de marchandises de nos fournisseurs et ne sommes plus en mesure de passer commande depuis le début du confinement.
Mardi, le tribunal de Nanterre a rejeté la fermeture des entrepôts français d’Amazon que demandaient les syndicats, mais contraint le géant américain à ne livrer que des produits alimentaires, médicaux ou d’hygiène, sous peine d’amende d’un million d’euros par jour de retard et par infraction. Oui… Mais pourquoi les libraires sont-ils encouragés par le Ministre de la Culture à livrer ou à mettre en place du “Click & Collect” ?
Nous n’avons toujours ni gants ni masques. Nous ne sommes toujours pas autorisés à ouvrir notre magasin, ni en mesure d’être livrés. Le chômage technique est actuellement la seule possibilité de maintien de beaucoup de commerces.
Nous souhaitons plus que tout vous retrouver et répondre à vos besoins de lecture et soyez assurés que nous serons présents dès que les conditions de sécurité pour tous seront réunies.
L’illustration de cet article est une carte des éditions Plonk & Replonk