Marie-Marthe Bourget, auteure, plasticienne, comédienne marionnettiste, se définit comme une artiste « touche à tout, touche à rien », sauf pour l'écriture qu'elle dompte à sa façon.
Dramaturge, elle est l'auteure des pièces jouées
pendant trente ans au Théâtre du Gros Bonhomme.
Co-fondatrice avec Jean-Pierre Laurent du festival
de Lusseray « Marionnettes en campagne », bien connu
des Mellois, elle milite pour la reconnaissance
d'une marionnette qui parle à tous, adultes comme enfants,
et qui parle de tout, sans complexe « humain » :
la vie, la mort, la révolte, le rire.
Ses derniers écrits pour le théâtre sont des solos
qu'elle conte simplement, sur un banc, avec des silhouettes
de carton. Les thèmes : le sexisme ordinaire, la solitude
des enfants et leur questionnement sur le monde qu'on
leur propose, les réponses de la terre.
En décembre 2011, elle fait le choix de revenir vivre
dans l'île de Ré où elle est née. Elle y arpente les côtes,
les plages, les marais, comme l'ont fait avant elle,
cent ans plus tôt, son arrière grand-mère,
Marie Joséphine Courcier, paysanne, et Joseph dit
William Barbotin, graveur, les deux héros de
son premier roman, publié en 2021 chez L'Harmattan :
« Le fils du matelot ».